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DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Pierre BREUGHEL II (Bruxelles, 1564 - Anvers, 1636)
Le paiement de la dîme

Pierre BREUGHEL II (Bruxelles, 1564 - Anvers, 1636)
Le paiement de la dîme
- Toile
- 112 x 184 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 600 000 / 800 000 €
Pierre Breughel II était le fils aîné de Pierre Breughel le vieux, dit l'Ancien, et le frère de Jan Breughel, dit de velours. Orphelins assez jeunes, les enfants sont recueillis à Anvers, par leur grand-mère Mayken Verhulst, elle-même peintre de miniatures et veuve de Pieter Coecke van Aelst. Plus tard, l’artiste complète sa formation chez le paysagiste Gillis van Coninxloo. Il est reçu à la Guilde de Saint-Luc d'Anvers, mentionné comme maître indépendant dans le registre des années 1584-1585. On dénombre une trentaine de versions autographes, signées ou non, de cette célèbre composition de Pierre Breughel II. La version que nous présentons est inédite, elle se distingue par ses dimensions exceptionnelles, le format habituel du sujet variant entre 55 et 75 cm de hauteur pour une largeur de 100 à 120 cm. Seule une autre version présente des dimensions similaires, elle est signalée par Georges Marlier dans la collection Surati à Milan avant 1937 puis dans une collection particulière belge en 1984 (115 x 187 cm, p.439, n°29). Intitulé "Le Paiement de la dîme", ou parfois "L'Avocat des paysans", le sujet du tableau fait l'objet de nombreux débat. Pourtant, le personnage principal, derrière le bureau, toujours représenté avec un menton proéminent porte un calot éclésiastique qui le dénonce comme un homme d’église. Il vient donc certainement collecter la dîme, un impôt qui sert à construire des églises, à publier les Écritures et d’une façon plus générale à faire oeuvre missionnaire. Cet impôt, instauré par les Carolingiens, était payé par tout le peuple mais les populations les plus pauvres peinaient à s’acquitter d’une taxe jugée trop lourde et injuste. Le collecteur est secondé dans sa tâche par un homme debout à sa gauche et un greffier affairé à scribouiller derrière un comptoir, de l'autre côté de la pièce, participe à la scène. A sa droite, un autre consulte le calendrier affiché au mur. On remarque que l'almanach porte une inscription en français, ce qui est logique puisque cette langue était officiellement employée dans les professions juridiques et par l'administration espagnole en Flandres à cette époque. Les autres protagonistes sont des paysans : ils sont quatre au premier plan, dont l'un attend le panier d'œufs et les présents que sa femme tire d' une hotte. A gauche, un homme se glisse, hésitant, par la porte entrebâillée derrière celui qui se tient timidement debout, à l'entrée. Le désordre et l'amas de papiers règnent dans la pièce. C’est donc probablement à une critique de l’occupation espagnole que se livre Breughel; le collecteur d’impôts, avec son front proéminent et son menton fuyant accuse une ressemblance nette avec les Habsbourg (Philippe II en particulier, mort en 1598) dont la domination sur la Flandre s’étend de 1556 à 1713. Les paysans, timides et apeurés, subissent le dictat de l’occupant et viennent, penauds, s’acquitter de l’impôt avec leurs seules richesses, poulets, œufs, raisins… Pierre Breughel II ne reprend pas ici une composition de son père comme il le fait la plupart du temps; il représente un thème populaire à son époque et traité par d'autres de ses contemporains. Certains historiens avancent la possibilité que le peintre se serait inspiré d'un prototype du peintre parisien Nicolas Baullery bien qu’aucun original de ce type n’ait jusqu’ici étayé cette hypothèse. Le traitement du sujet connaît une légère évolution à partir de 1618. La première série avec des cordes tressées sur le mur du fond, et le personnage le plus à gauche avec des manches grises ou claires se retrouve sur les œuvres datées entre 1615 et 1617. Après cette date on observe qu’ un drap sombre vient couvrir le mur du fond et le personnage de gauche voit ses manches devenir rouges. Notre tableau appartient donc à la première catégorie, ce qui permet de le situer avant 1617. Un certificat du Dr Klaus Ertz daté du 4 décembre 2022 sera remis à l'acquéreur.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Attribué à Filipo d'ANGELI dit Filipo NAPOLETANO (vers 1590 - 1629)
Le Crucifiement de saint Pierre

Attribué à Filipo d'ANGELI dit Filipo NAPOLETANO (vers 1590 - 1629)
Le Crucifiement de saint Pierre
- Paésine
- 6.5 x 10.5 cm
- Accidents
Estimation : 1 500 / 2 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Attribué à Guido Ubaldo Abbatini (Città di Castello 1600 – Roma 1656)
Portrait du cardinal Orazio Giustiniani

Attribué à Guido Ubaldo Abbatini (Città di Castello 1600 – Roma 1656)
Portrait du cardinal Orazio Giustiniani
- Toile
- 98 x 73.5 cm
- en bois mouluré et doré, travail romain du XVIIIe
Estimation : 5 000 / 6 000 €
Un portrait du cardinal Giustiniani en buste est conservé dans la salle de lecture de la Bibliothèque Apostolique du Vatican, un buste dans les musées de la même bibliothèque. Le portrait du vatican a été donné au peintre Guido Ubaldo Abbatini (Città di Castello 1600 – Roma 1656), élève et assistant du Bernin. Ce tableau dérive probablement d'un autre portrait conservé dans une collection privée londonienne exposé au Museo di Roma à Palazzo Braschi en 2007 ("La porpora romana Ritrattistica cardinalizia a Roma dal Rinascimento al Novecento", Rome, 22 novembre 2006 - 25 febbraio 2007 ). Le tableau de Londres semble être l'original cité dans l'inventaire d'après décès du cardinal (1649) où le nom du peintre est indiqué: “ritratto di Nostro Signore del Signor Guido Abbatino”. Un autre portrait représentant Giustiniani en entier, assis sur un fauteuil et en habit de cardinal avec la mozette rouge et rochet de dentelle blanche, est conservé au Palais épiscopale de Padoue ( Anonyme venitien, Portrait du cardinal Orazio Giustiniani, toile, 130 x 94 cm). Notre tableau semble s'inspirer à cette composition padouane. Orazio GIustiniani est né en 1580 à Chios, alors territoire de la république de Gênes, et mort à Rome en 1649. Membre de l'ordre des oratoriens, il est nommé évêque de Montalto en 1640 puis de Nocera en 1645. Fait cardinal par le pape Innocent X lors du consistoire du 6 mars 1645, il est nommé bibliothécaire du Vatican en 1646 et Grand pénitencier en 1647 (Dizionario Biografico degli Italiani, 57, 2001, Istituto della Enciclopedia Italiana, pp. 354-356 ).
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le 28/03/2023 -
Ecole FRANCAISE, vers 1700, entourage de François de Troy
Portrait du duc du Maine

Ecole FRANCAISE, vers 1700, entourage de François de Troy
Portrait du duc du Maine
- Toile
- 130 x 98 cm
- bois redoré sculpté travail français du XVIIIe
Estimation : 12 000 / 15 000 €
Fils aîné de Louis XIV et de Madame de Montespan légitimé en 1673, Louis Auguste de Bourbon est reconnu apte à hériter du trône de France en cas d'absence de princes légitimes. A la mort du roi, il reçoit le commandements des troupes de la Maison du roi que le Régent, Philippe d'Orléans, lui retire suite à la cassation du testament de Louis XIV. Le duc du Maine conserve la surintendance de l'éducation de Louis XV. Il organise dans son château de Sceaux un cercle littéraire où naît la conspiration de Cellamare pour destituer le Régent en 1718. Découvert, il est destitué de ses fonctions. Nous pouvons rapprocher notre tableau d'une gravure de Pierre Devret (musée du domaine de Sceaux, inventaire 84.59.6).
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Attribué à Frans FRANCKEN II (1581-1642)
Les Noces de Cana

Attribué à Frans FRANCKEN II (1581-1642)
Les Noces de Cana
- Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
- 53 x 69 cm
- en bois sculpté et redoré d'époque Louis XIV (petits manques)
Estimation : 8 000 / 10 000 €
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le 28/03/2023 -
Louis de CAULLERY (Cambrai, 1555 - Anvers, 1622) et David TENIERS le vieux (Anvers, 1582 - Anvers, 1649)
Paysage avec Enée et Anchise fuyant Troie en feu

Louis de CAULLERY (Cambrai, 1555 - Anvers, 1622) et David TENIERS le vieux (Anvers, 1582 - Anvers, 1649)
Paysage avec Enée et Anchise fuyant Troie en feu
- Panneau de chêne , deux planches, renforcé
- 50,5 x 76 cm
Estimation : 20 000 / 30 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Casto Plasencia y Maestro (1846-1890), d'après Vélasquez
Portrait de Philippe IV à cheval

Casto Plasencia y Maestro (1846-1890), d'après Vélasquez
Portrait de Philippe IV à cheval
- Toile marouflée sur panneau
- 81 x 83,5 cm
- Accidents au cadre
Estimation : 1 500 / 2 000 €
Reprise de la composition de Vélazquez conservée au musée du Prado à Madrid, datée vers 1635.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Casto Plasencia y Maestro (1846-1890), d'après Vélasquez
Portrait du prince Balthazar Carlos à cheval

Casto Plasencia y Maestro (1846-1890), d'après Vélasquez
Portrait du prince Balthazar Carlos à cheval
- Toile marouflée sur panneau
- 81,5 x 68,5 cm
- Petits accidents
- Restaurations anciennes
Estimation : 1 500 / 2 000 €
Reprise de la composition de Vélazquez conservée au musée du Prado à Madrid (vers 1635).
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Francesco FRACANZANO (1612 - 1656)
Le Christ et la femme adultère

Francesco FRACANZANO (1612 - 1656)
Le Christ et la femme adultère
- Toile
- 128 x 188 cm
- manques au cadre
- Manques et Restaurations anciennes
Estimation : 20 000 / 30 000 €
Le format de notre tableau est caractéristique de la "tela d'imperatore" que les amateurs du XVIIe siècle accrochaient dans leur galerie. Elève de Ribera, Francesco Fracanzano témoigne du naturalisme caravagesque avec ces personnages coupés à mi-corps, l'utilisation du clair-obscur et des détails très réalistes comme le modèle chauve à droite, celui-ci étant très présent dans la peinture napolitaine de cette époque. Mais déjà une inflexion classique se fait sentir par une certaine douceur du coloris, moins contrasté, un mouvement fluide en diagonale, une évolution plus poétique, comparable à celle de Guarino ou de Vaccaro dans ces années-là. Cette influence, perceptible dans les deux figures centrales, était due à la présence d'œuvres de Guido Reni et du Dominiquin, arrivées à Naples dans le premier tiers du siècle. Nous remercions le professeur Spinosa pour son aide dans la description de ce tableau.
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le 28/03/2023 -
Ecole Flamande vers 1600, suiveur de Willem Key
Portrait de jeune garçon en collerette de dentelle

Ecole Flamande vers 1600, suiveur de Willem Key
Portrait de jeune garçon en collerette de dentelle
- Panneau de chêne, une planche, non parqueté
- 46 x 34 cm
- Fente, petits accidents et restaurations anciennes
Estimation : 4 000 / 6 000 €
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le 28/03/2023 -
Jacob Adriaensz. BACKER (Harlingen 1607/08 - Amsterdam, 1651)
Portrait d'homme en buste; Portrait de dame en buste, 1637


Jacob Adriaensz. BACKER (Harlingen 1607/08 - Amsterdam, 1651)
Portrait d'homme en buste; Portrait de dame en buste, 1637
- Paire de panneaux de chêne ovales
- 91 x 66 cm
- en bois sculpté d'époque Louis XVI à vue ovale
Estimation : 60 000 / 80 000 €
La sobriété et la rigueur qui émanent de ces deux portraits inédits nous autorisent à penser que les modèles sont des membres de l'Eglise mennonite et probablement de l'assemblée du Waterland qui avait élu prédicateur Jacob-Adriaensz Backer. Cette région de la Frise occidentale, gagnée sur la mer, fut une terre d'asile pour les memmonites qui s'y établirent au XVIe siècle. L'Eglise mennonite tient son nom de celui du réformateur Menno Simons (1496-1561). Prêtre de l'Eglise catholique en Frise, celui-ci rejoint en 1536 le mouvement anabaptiste qui refuse le baptême des jeunes enfants, ceux-ci ne pouvant adhérer personnellement à une quelconque démarche de Foi. Dans un contexte de conflits religieux menant à des persécutions, Menno Simons reste fidèle à l'Ecriture et ne remet pas en cause l'autorité de l'Etat, prônant la non-violence et la tolérance. Les églises qui se réfèrent à lui, gérées par un conseil des anciens qui choisit ses prédicateurs et ses diacres, jouissent d'une grande autonomie. Ses membres s'engagent à une mutuelle assistance et un mode de vie simple, sans tenue vestimentaire ostentatoire ni bijoux. Les hommes portent la barbe et les femmes se couvrent la tête. Le coût des étoffes d'un noir profond, difficile à obtenir, le chapeau et la paire de gants témoignent ici de l'aisance de nos modèles. La paire de gants tenue par l'époux, motif récurrent dans les portraits de couple du XVIIème siècle hollandais, gage de sa fidélité à son épouse. A la manière de son contemporain, le jeune Rembrandt, Jacob Backer peint des portraits « monochromes », dans des nuances de noirs et de gris, il prend ici plaisir à moduler les tons pour donner du volume aux boutons, aux plis du pourpoint, au manteau ainsi qu'à à la soie moirée de la robe. Il incise d’un trait sûr la fraise et le col blancs pour lui donner du relief et joue de la matière pour traduire la transparence des ailes de la coiffe de fine batiste. Issu d’une famille mennonite, le peintre naît à Harlingen, en Frise. Il n'a que trois ans au décès de sa mère. Son père, boulanger, se remarie avec la fille d'un boulanger d'Amsterdam où il s'installe avec ses enfants. La nouvelle boutique est dans le quartier des memmonites, sur la Nouvelle digue, non loin du port. Elle est proche de l'atelier de Jan Pynas ( 1581/82-1631), peintre d'histoire qui fut probablement le tout premier maître de Jacob Adriaensz.. Reparti en Frise, à Leeuwarden, celui-ci y est l'élève puis l'assistant du peintre d’histoire et marchand d'art Lambert Jacobz, (1593/94- 1636), également prédicateur memmonite. Govaert Flinck (1615-1660), de sept ans le cadet de Jacob Backer, lui aussi d'une famille memmonite (son grand-père était prédicateur à Cologne), fréquenta cet atelier de 1629 à 1635. L' amitié qui lie les deux artistes sera durable et, même si Jacob Backer ne fit jamais partie de l'atelier de Rembrandt, il en fut proche dès lors que Govert Flinck l'intégra et assimila la manière du maître au point que certaines de ses oeuvres peintes autour de 1635 lui furent attribuées. Revenu à Amsterdam au début des années 1630, Jacob Backer travaille tout naturellement pour la communauté memmonite et rivalise avec Rembrandt, également lié à cette communauté par son épouse. Le Musée Le Vergeur à Reims conserve le "Portrait d'un couple de marchands de soie hollandais" peint vers 1638 (toile 138 x 113 cm). Le costume qu'ils portent montre une appartenance à la communauté memmonite. Rembrandt peignit lui aussi des membres de l'assemblée du Waterland. Nous citerons les portraits du marchand Marten Looten, en 1632 (Los Angeles County Museum) et, en 1641, ceux de Cornelis Claeszoon Anslo et sa femme Aaltje Schouten (Berlin, Gemäldegalerie). Les deux artistes partagent donc la même clientèle et parfois les mêmes modèles. C’est notamment le cas du prédicateur mennonite Johannes Wtenbogaert dont le Rijksmuseum conserve deux portraits, l'un par Rembrandt en 1633 , l'autre par Jacob Adriaensz. Backer en 1638. Jacob Backer reçoit sa première grande commande officielle en 1633 : le Portrait des régentes de l'orphelinat de la ville d'Amsterdam (toile, 238 x 274 cm, Amsterdam, Amsterdams Historisch Museum), l'un des premiers portraits collectifs mettant en scène des personnages représentés de plein-pied. Nous remercions le professeur Peter van der Brink d’avoir confirmé l'attribution de ces tableaux à Jacob Backer par mail, sur photographie numérique le 27 juin 2022.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Attribué à Michel François DANDRE BARDON (1700 - 1785)
Alexandre tranchant le noeud gordien

Attribué à Michel François DANDRE BARDON (1700 - 1785)
Alexandre tranchant le noeud gordien
- Toile
- 89 x 108 cm
Estimation : 6 000 / 8 000 €
Notre tableau illustre un épisode de la vie d’Alexandre le Grand conté notamment par Plutarque. La scène se situe après la déroute des Perses suite au passage du Granique. Parvenu dans la ville de Gordyum, il découvre un char dont la particularité est son joug relié, la tradition locale voulant que l’univers serait promis à celui qui parviendrait à délier ce nœud inextricable. En tranchant le nœud avec son épée, Alexandre annonçait sa résolution de conquérir l’Asie (Plutarque, Vie d’Alexandre, XXIV).
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Hyacinthe RIGAUD (1659 - 1743) et son atelier
Portrait de Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696 - 1764)

Hyacinthe RIGAUD (1659 - 1743) et son atelier
Portrait de Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696 - 1764)
- Toile
- 130 x 96 cm
- En bois sculpté doré du XVIIIè siècle (restaurations)
- Restaurations anciennes
Estimation : 40 000 / 60 000 €
Bibliographie : Brême, 2000, repr. p. 58 (pour la version de Versailles) ; Perreau, 2013, cat. P.1374, p. 285 ; Ariane James-Sarazin avec la collaboration de Jean Yves Sarazin, T.II, 2016, cat. P.1468, p. 514 (1724). Œuvres en rapport : - 1. Huile sur toile d’après Rigaud. H. 137 ; L. 116. Versailles, musée national du château. (Inv. 7563, MV3830), LP 2261. Voir Constans, 1995, II, p. 761, n°4294. Achat du chevalier de Langeac pour Versailles en 1836. - 2. Pierre noire, sanguine, lavis gris, gouache de couleur sur papier gris, collé en plein. H. 42 ; L. 33. Montpellier, musée Atger (Inv. MA 364). - 3. Pierre noire, estompe, encre noire, rehauts de craie et de gouache blanches, papier bistre, mise au carreau. H. 38 ; L. 29,2. Vienne, Graphische Sammlung Albertina. Gravé en buste dans un ovale par Gilles-Edme Petit sans date. Dans le cartouche : « MARC-PIERRE DE VOYER DE PAULMY, CH.ER. C.TE D’ARGENSON / Ministre et Secrétaire d’Etat, Chancelier Garde des Sceaux de / l’Ordre Royal et Militaire de St. Louis, grand Maître et Sur= / Intendant général des Couriers, Postes et Relais de France. Sous le trait carré : Peint par Hyacinthe Rigaud Ecuyer Chevalier de l’Ordre de St. Michel, Gravé par Petit. » Né à Paris le 16 août 1696, Marc-Pierre Voyer de Paulmy, comte d’Argenson est le fils cadet du lieutenant de police, Marc-René de Voyer d’Argenson (1652-1721) et connu surtout comme ministre de la Guerre. Son frère, René-Louis de Voyer, marquis d’Argenson (1694-1757) dit « Argenson la Bête » fut maître des requêtes, membre du Conseil et secrétaire d’État aux affaires étrangères après la mort de Fleury. Notre modèle remplira successivement la charge d’avocat, avocat du roi au Châtelet, conseiller au Parlement (29 août 1719), maître des requêtes (17 novembre 1719). Mais plus encore, il franchit aisément toutes les étapes du cursus honorum. Viennent ensuite les grands postes : la lieutenance de police de Paris (1720 & 1722-1724) ainsi que l’intendance de Tours (18 février 1721) et de Paris (1741), chancelier, garde des sceaux de l’Ordre de Saint-Louis en 1721, à nouveau lieutenant de police le 26 avril 1722, chancelier du duc d’Orléans (1723), conseiller d’État le 28 janvier 1724, honoraire de l’Académie des sciences (31 août 1726), il devient premier président du Grand Conseil (1739). Le 28 août 1742 d’Argenson entre au conseil d’État d’en haut et, le 1er janvier 1743, est nommé secrétaire d’Etat à la Guerre. Il exercera cette dernière charge pendant quinze ans et ajoute à celle-ci la surintendance des Postes en novembre 1744. Ayant dans ses attributions, depuis 1749, le département de Paris, il se préoccupe de l’embellissement de la capitale et forme le premier projet de la future place Louis XV. Sa disgrâce, survenue le 1er février 1757 (en même temps que celle de Machault, son ennemi juré), est sans doute le fait de l’antipathie de la marquise de Pompadour. Mme du Deffand disait de lui que « […] personne n’est plus prudent, n’a l’air moins mystérieux et n’est plus exempt de fausseté […]. L’élévation de ses sentiments, les lumières de son esprit répondent assez de sa droiture et de sa probité, indépendamment de tout autre principe ». Exilé dans sa terre des Ormes (acquise en 1729), il meurt le 28 août 1764 à Paris. Il s’était marié, le 24 mai 1719, avec Anne Larcher, fille d’Anne-Thérèse Hébert du Buc et de Pierre Larcher, riche conseiller au Parlement de Paris, seigneur de Pocancy et membre de l’une des plus anciennes et des plus distinguées familles de la noblesse de robe. Par son union, notre modèle avait rejoint une famille déjà cliente de Rigaud par plusieurs branches. En effet, Pierre Larcher était le frère de Michel III, peint vers 1710. Quant à Anne-Thérèse Hébert, elle était la fille d'André Pierre, maître des requêtes et d'Anne Françoise Legendre de Lormoy, passés dans l'atelier de l'artiste en 1702. D’Argenson était membre honoraire de l’Académie des Inscriptions depuis 1749 et, depuis, 1721, chancelier et garde des sceaux de l’ordre militaire de Saint-Louis dont il porte en sautoir le cordon rouge sur son portrait peint par Rigaud. Malgré son absence de notation dans les livres de comptes de l'artiste, l'effigie devait avoisiner les 3000 livres et avoir été réalisé aux alentours de 1732. La manière de positionner le corps, assis dans un large fauteuil à dossier mouvementé et aux accotoirs décorés de rinceaux de feuilles d'acanthe plaident en cette faveur. Les dessins sont, quant à eux, en tout point identiques aux deux versions peintes. Brême suppose que la feuille de Montpellier aurait pu servir partiellement à Petit pour sa gravure mais rien n'est moins sûr. Rigaud y aurait introduit de la gouache jaune destinée à rehausser le mobilier ou du pastel rouge pour le cordon de l’ordre de Saint-Louis, ce qui n'est pas une technique d'ordinaire attestée dans son corpus. Nous remercions Monsieur Stephan Perreau pour la rédaction de cette notice. Nous remercions Madame Ariane James Sarazin pour avoir examiné à nouveau le tableau en mars 2023.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Jean Marc NATTIER (1685-1766)
Portrait de Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696 - 1764)

Jean Marc NATTIER (1685-1766)
Portrait de Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696 - 1764)
- Toile
- 136 x 104 cm
- En bois sculpté doré, travail français d’époque Louis XIV
- Restaurations anciennes
Estimation : 50 000 / 70 000 €
Dans le Mercure de FRance de novembre 1750 (pp 152-153) on pouvoit lire ce poème dédié "A M. le comte d'Argenson, Ministre et Secrétaire d'Etat, sur son portrait peint par M. Nattier » : Toi, que le ciel forma pour aimer les talens, Pour les encourager, et pour les bien connoître, Les ouvrages de l'Art, lorsqu'ils sont excellens, A tes yeux ont droit de paroître. Pourrois-je ne pas t'avertir Que des mains de Nattier un Tableau vient de naître, Qui méritoit bien d'en sortir, Et dont l'heureux modèle est fait pour assortir M'habileté du plus grand Maître ? Il a fait le portrait d'un Ministre charmant, Qui sçait associer l'utile et l'agréable ; Qu'on aime avec ardeur, qu'on respecte en l'aimant, Et dont le sçavoir incroyable, Embrassant à la fois mille divers objets, Enchante le Monarque autant que les Sujets. N'attends pas que je te le nomme, De mon zèle indiscret il pourrait s'irriter ; D'ailleurs le plus grand nom ne désigne qu'un homme ; La grandeur véritable est de le mériter. A le perpétuer, ce nom cher à la France, Je borne mon empressement ; Par un simple commandement Tu peux m'en donner l'assurance ; Ordonne donc qu'incessamment Mon frère le Pinceau m'abandonne l'image Que mon burin veut publier ; L'Objet du plus sincère, et du plus tendre hommage, Peut-il trop se multiplier !" Notre tableau est le pendant du "Portrait de Madame la comtesse d'Argenson" peint par Nattier en 1743 (collection particulière, Salmon 1999, N°38) bien qu'exécuté un peu plus tardivement puisque la bataille de Fontenoy dont les plans sont représentés sur la gravure que Monsieur tient, a lieu en 1745. Notre toile est probablement celle exposée par l’artiste au Salon de 1750. Une copie de ce tableau est passée en vente à Chartres (Ivoire, 31 mars 2019, n° 55) comme atelier de Jean-Marc Nattier, et une autre, attribuée à Marianne Loir, à Munich (Hampel, 11 décembre 2014, n°604, Portrait d’un chevalier de l’ordre de Saint Louis). Bibliographie : - Pierre de Nolhac, Jean-Marc Nattier, Peintre de la cour de Louis XV, Goupil & Cie, Paris, 1905, p. 157. - Xavier Salmon, catalogue de l'exposition Jean-Marc Nattier 1685-1766, Château de Versailles, éditions RMN, Paris, 1999, pp. 164, fig. 1. ( avec erreur dans les dimensions) .
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Francesco FRACANZANO (1612 - 1656)
Saint Pierre et saint Paul menés au martyr

Francesco FRACANZANO (1612 - 1656)
Saint Pierre et saint Paul menés au martyr
- Toile
- 111,5 x 92,5 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 20 000 / 30 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Attribué à Michael SWEERTS (1618 - 1664)
Portrait d'un homme barbu

Attribué à Michael SWEERTS (1618 - 1664)
Portrait d'un homme barbu
- Toile marouflée sur panneau
- 24,5 x 20,5 cm
Estimation : 1 500 / 2 000 €
On rapprochera cette "tronie" de celles conservées au musée Correale à Sorrente, attribuées à Sweerts (Rolph Kultzen, Michael Sweerts, Davaco éditeur, 1996, p., n°D9, planche 135).
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Hubert ROBERT (Paris, 1733 - 1808)
La ceuillette des pommes

Hubert ROBERT (Paris, 1733 - 1808)
La ceuillette des pommes
- Toile cintrée en partie supérieure
- 238 x 115,5 cm
- Restaurations anciennes, petite déchirure en haut à droite
Estimation : 20 000 / 30 000 €
Provenance : château de Labegorce Zédé (Gironde) vente à Drouot, le 16 juin 1980, n°39 (avec mention d'une signature en bas à droite). La représentation de la nature joue un rôle principal dans l'oeuvre d'Hubert Robert. Ses paysages, brossés d'une manière légère et fluide, rendent la limpidité du ciel, jusqu'à la transparence. Leur lumière claire et douce était recherchée pour éclairer les appartements parisiens, lorsqu'ils étaient inclus dans des boiseries. Ici, un grand arbre solitaire se détache sur les bords d’une rivière. Un paysan essaie d'atteindre les branches avec une échelle pour cueillir les fruits. Derrière des lavandières nettoient le linge près du plan d’eau, puis s’ouvre une vallée qui mène l’œil dans un lointain où les collines s’estompent.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Ecole FRANÇAISE vers 1660, entourage de Lemaire Poussin
Personnage au pieds d'un temple devant une perspective

Ecole FRANÇAISE vers 1660, entourage de Lemaire Poussin
Personnage au pieds d'un temple devant une perspective
- Toile
- 52,5 x 64 cm
Estimation : 4 000 / 6 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Ecole AUTRICHIENNE du XVIIIème siècle, entourage de Martin Meytens II
Portrait de Charles Theodore de Bavière, Prince de Palatinat-Sulzbach (1724 - 1799)

Ecole AUTRICHIENNE du XVIIIème siècle, entourage de Martin Meytens II
Portrait de Charles Theodore de Bavière, Prince de Palatinat-Sulzbach (1724 - 1799)
- Toile d'origine
- 170 x 113,5 cm
Estimation : 8 000 / 10 000 €
Charles-Théodore de Bavière est électeur de Bavière de 1777 à 1799. Protecteur des arts, il fonde en 1757, à Mannheim, une académie de dessin et de sculpture ainsi qu'une académie des sciences avec un cabinet de curiosités en 1763. Pour la pose du personnage et le fond architecturé l’artiste s’inspire de deux gravures de I.Smith d’après des portraits de Peter Lely.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Attribué à Antoinette Cécile Hortense HAUDEBOURG LESCOT (1784 - 1845)
Portrait de jeune fille tenant un livret

Attribué à Antoinette Cécile Hortense HAUDEBOURG LESCOT (1784 - 1845)
Portrait de jeune fille tenant un livret
- Toile
- 61 x 50 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 4 000 / 6 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Ecole Française vers 1800, d'après Rembrandt
Autopotrait au béret à plumes

Ecole Française vers 1800, d'après Rembrandt
Autopotrait au béret à plumes
- Toile
- 62 x 47 cm
- Restaurations anciennes, griffures.
Estimation : 1 500 / 2 000 €
Notre toile est une reprise de très belle qualité de la composition de Rembrandt van Rijn, conservée au Mautrithuis à La Haye et située vers 1635-1640, aux mêmes dimensions (l'original est sur panneau). Appartenant au prince Guillaume V d'Orange-Nassau (Wilhelm V), le tableau est transféré à Paris à la suite de la guerre entre la France et les Provinces-Unies, et exposé au Louvre, au musée Napoléon de 1795 à 1815, ou il a probablement été copié. Plutôt qu'un autoportrait au sens littéral, il est aujourd'hui considéré comme une "tronie", une figure de caractère inspirée à Rembrandt par ses propres traits.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Cornelis de WAEL (Anvers, 1592 - Rome, 1667)
Bataille navale

Cornelis de WAEL (Anvers, 1592 - Rome, 1667)
Bataille navale
- Toile
- 73 x 129 cm
- soulèvements et restaurations anciennes.
Estimation : 5 000 / 6 000 €
On pourra rapprocher notre tableau d'autres compositions de l'artiste, typiques, notamment A Naval engagement (toile 57,4 x 99,8 cm) vente Christie's Amsterdam, 9/11/98, n°94.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Ecole FRANCO-FLAMANDE vers 1600
La Résurrection du Christ

Ecole FRANCO-FLAMANDE vers 1600
La Résurrection du Christ
- Panneau parqueté
- 66 x 52 cm
Estimation : 2 000 / 3 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Sébastien BOURDON (Montpellier 1616 - Paris 1671)
Le sacrifice de Noé à la sortie de l'Arche

Sébastien BOURDON (Montpellier 1616 - Paris 1671)
Le sacrifice de Noé à la sortie de l'Arche
- Toile
- 70 x 96.5 cm
- en bois sculpté, redoré d'époque Louis XIV (modifié dans ses dimensions)
Estimation : 12 000 / 15 000 €
Provenance : - Marquis de Cholmondeley, vente à Londres, Christie's, 14 juillet 1922, n°38 (comme Nicolas Poussin, adjugé 157 l. 10s). La collection du marquis Cholmondeley à Houghton Hall comportait des chefs-d'oeuvre, tels que le portrait d'une dame avec un écureuil et un étourneau de Hans Holbein le jeune, le Canard blanc de Jean-Baptiste Oudry, et d'autres par Hogarth, Gainsborough ... Bibliographie : - Geraldine Elisabeth Fowle, The biblical Paintings of Sebastien Bourdon, thèse de l'université du Michigan, 1970, xérographie, Dissertation service, Ann Arbor, 1995, catalogue raisonné, p.24-25 (ne connaissant le tableau que sur photo "It, too, appears to be a copy") Jacques Thuillier, Sébastien Bourdon, 1616-1671, Catalogue critique et chronologique de l'oeuvre complet, Réunion des musées nationaux, Montpellier, 2000, cité p.351 sous le n°218.I On connait deux répliques de cette composition par Bourdon, à Moscou au musée Pouchkine (77 x 102 cm), et à Arras, musée des Beaux-Arts (171 x 227 cm), respectivement : Jacques Thuillier, catalogue de l'exposition "Sébastien Bourdon 1616-1671", Montpellier, musée Fabre, 2000 et Strasbourg 28.11.2000 -2001, p. 351, n°218 I et p. 352 et n°218-11. Sur notre toile, les légères variantes dans les nuages sont celles de la grande version. Il est probable que pour cette troisième reprise, l'artiste se soit fait aider par un membre de son atelier, comme c'était l'usage à l'époque.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Reynaud LEVIEUX (1613-1699)
Le Jugement de Salomon

Reynaud LEVIEUX (1613-1699)
Le Jugement de Salomon
- Toile
- 96 x 133.5 cm
Estimation : 6 000 / 8 000 €
On rapprochera ce tableau inédit, à la composition symétrique et pourtant subtilement décentrée autour de la grande draperie rouge, du tableau de la galerie Eric Coatalem, exposé à la TEFAF Maastricht en 2019.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Thomas WYCK (Bewerwyck vers 1616- Haarlem 1677)
Cour de village animée

Thomas WYCK (Bewerwyck vers 1616- Haarlem 1677)
Cour de village animée
- Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
- 46 x 63 cm
- Accidents en bas à gauche
Estimation : 4 000 / 6 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Peter VAN DER CROOS (1609-1701)
Pêcheurs halant leur filet dans un estuaire

Peter VAN DER CROOS (1609-1701)
Pêcheurs halant leur filet dans un estuaire
- Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
- 50 x 64 cm
Estimation : 6 000 / 8 000 €
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Peter Van BOUCLE (Anvers 1610-Paris 1673)
Trophée de chasse aux lièvre, faisan de Colchide, butor étoilé, pic vert, canard colvert, martin-pêcheur, pinsons des arbres, pinsons du Nord et perdrix grise (dont on ne voit pas la tête).

Peter Van BOUCLE (Anvers 1610-Paris 1673)
Trophée de chasse aux lièvre, faisan de Colchide, butor étoilé, pic vert, canard colvert, martin-pêcheur, pinsons des arbres, pinsons du Nord et perdrix grise (dont on ne voit pas la tête).
- Toile
- 108 x 159 cm
Estimation : 6 000 / 8 000 €
Nous remercions Monsieur Charles Langhendries pour son aide dans l’identification des oiseaux.
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
François-Alexandre PONCY (Villers-sous-Promy 1797- après 1870)
La Chèvre

François-Alexandre PONCY (Villers-sous-Promy 1797- après 1870)
La Chèvre
- Toile
- 103.5 x 82 cm
Estimation : 3 000 / 4 000 €
Provenance : Par descendance de la famille Grangier. Exposition : Salon des Amis des Arts, Lyon 1840, n°265, titrée Etude de chèvre (Étiquette de l’exposition en bas à gauche N°265). Elève de Girodet et de l'Ecole des Beaux-Arts à Paris en 1817, Poncy s'installe à Lyon, peignant des intérieurs et des animaux. Il était le frère de Julie Poncy, l'épouse de Catherin Grangier, portraituré enfant sur le grand tableau de famille par Antoine Caillat, présenté dans cette même vacation
DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
le 28/03/2023 -
Nicolas Bernard LEPICIE (Paris, 1735-1784)
Portrait de jeune garçon en buste dit autrefois portrait de Gounod

Nicolas Bernard LEPICIE (Paris, 1735-1784)
Portrait de jeune garçon en buste dit autrefois portrait de Gounod
- Toile
- 40,5 x 32 cm
- en bois sculpté et redoré d'époque Louis XIV
- Restaurations anciennes
Estimation : 8 000 / 12 000 €
A partir des années 1760, Nicolas-Bernard Lépicié se tourne vers les scènes de genre, influencé par Chardin mais également par les maîtres hollandais du XVIIe siècle. Ses tableaux représentent la plupart du temps des figures isolées, avec une tendresse particulière pour les portraits d’élèves ou d’enfants vêtus simplement. Souvent de petits formats, ces tableaux expriment un sentiment d’intimité par rapport au modèle. Nous remercions Monsieur Patrick Michel pour avoir confirmé l’attribution après examen de visu le 21 octobre 2022.
-
- DAGUERRE Mes Benoit Derouineau et Bertrand de Cotton
Le 28/03/202330 tableaux
Pierre BREUGHEL II (Bruxelles, 1564 - Anvers, 1636)
Le paiement de la dîme
Toile
112 x 184 cmEstimation : 600 000 / 800 000 €
Attribué à Filipo d'ANGELI dit Filipo NAPOLETANO (vers 1590 - 1629)
Le Crucifiement de saint Pierre
Paésine
6.5 x 10.5 cmEstimation : 1 500 / 2 000 €
Attribué à Guido Ubaldo Abbatini (Città di Castello 1600 – Roma 1656)
Portrait du cardinal Orazio Giustiniani
Toile
98 x 73.5 cmEstimation : 5 000 / 6 000 €
Ecole FRANCAISE, vers 1700, entourage de François de Troy
Portrait du duc du Maine
Toile
130 x 98 cmEstimation : 12 000 / 15 000 €
Attribué à Frans FRANCKEN II (1581-1642)
Les Noces de Cana
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
53 x 69 cmEstimation : 8 000 / 10 000 €
Louis de CAULLERY (Cambrai, 1555 - Anvers, 1622) et David TENIERS le vieux (Anvers, 1582 - Anvers, 1649)
Paysage avec Enée et Anchise fuyant Troie en feu
Panneau de chêne , deux planches, renforcé
50,5 x 76 cmEstimation : 20 000 / 30 000 €
Casto Plasencia y Maestro (1846-1890), d'après Vélasquez
Portrait de Philippe IV à cheval
Toile marouflée sur panneau
81 x 83,5 cmEstimation : 1 500 / 2 000 €
Casto Plasencia y Maestro (1846-1890), d'après Vélasquez
Portrait du prince Balthazar Carlos à cheval
Toile marouflée sur panneau
81,5 x 68,5 cmEstimation : 1 500 / 2 000 €
Francesco FRACANZANO (1612 - 1656)
Le Christ et la femme adultère
Toile
128 x 188 cmEstimation : 20 000 / 30 000 €
Ecole Flamande vers 1600, suiveur de Willem Key
Portrait de jeune garçon en collerette de dentelle
Panneau de chêne, une planche, non parqueté
46 x 34 cmEstimation : 4 000 / 6 000 €
Jacob Adriaensz. BACKER (Harlingen 1607/08 - Amsterdam, 1651)
Portrait d'homme en buste; Portrait de dame en buste, 1637
Paire de panneaux de chêne ovales
91 x 66 cmEstimation : 60 000 / 80 000 €
Attribué à Michel François DANDRE BARDON (1700 - 1785)
Alexandre tranchant le noeud gordien
Toile
89 x 108 cmEstimation : 6 000 / 8 000 €
Hyacinthe RIGAUD (1659 - 1743) et son atelier
Portrait de Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696 - 1764)
Toile
130 x 96 cmEstimation : 40 000 / 60 000 €
Jean Marc NATTIER (1685-1766)
Portrait de Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696 - 1764)
Toile
136 x 104 cmEstimation : 50 000 / 70 000 €
Francesco FRACANZANO (1612 - 1656)
Saint Pierre et saint Paul menés au martyr
Toile
111,5 x 92,5 cmEstimation : 20 000 / 30 000 €
Attribué à Michael SWEERTS (1618 - 1664)
Portrait d'un homme barbu
Toile marouflée sur panneau
24,5 x 20,5 cmEstimation : 1 500 / 2 000 €
Hubert ROBERT (Paris, 1733 - 1808)
La ceuillette des pommes
Toile cintrée en partie supérieure
238 x 115,5 cmEstimation : 20 000 / 30 000 €
Ecole FRANÇAISE vers 1660, entourage de Lemaire Poussin
Personnage au pieds d'un temple devant une perspective
Toile
52,5 x 64 cmEstimation : 4 000 / 6 000 €
Ecole AUTRICHIENNE du XVIIIème siècle, entourage de Martin Meytens II
Portrait de Charles Theodore de Bavière, Prince de Palatinat-Sulzbach (1724 - 1799)
Toile d'origine
170 x 113,5 cmEstimation : 8 000 / 10 000 €
Attribué à Antoinette Cécile Hortense HAUDEBOURG LESCOT (1784 - 1845)
Portrait de jeune fille tenant un livret
Toile
61 x 50 cmEstimation : 4 000 / 6 000 €
Ecole Française vers 1800, d'après Rembrandt
Autopotrait au béret à plumes
Toile
62 x 47 cmEstimation : 1 500 / 2 000 €
Cornelis de WAEL (Anvers, 1592 - Rome, 1667)
Bataille navale
Toile
73 x 129 cmEstimation : 5 000 / 6 000 €
Ecole FRANCO-FLAMANDE vers 1600
La Résurrection du Christ
Panneau parqueté
66 x 52 cmEstimation : 2 000 / 3 000 €
Sébastien BOURDON (Montpellier 1616 - Paris 1671)
Le sacrifice de Noé à la sortie de l'Arche
Toile
70 x 96.5 cmEstimation : 12 000 / 15 000 €
Thomas WYCK (Bewerwyck vers 1616- Haarlem 1677)
Cour de village animée
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
46 x 63 cmEstimation : 4 000 / 6 000 €
Peter VAN DER CROOS (1609-1701)
Pêcheurs halant leur filet dans un estuaire
Panneau de chêne, deux planches, non parqueté
50 x 64 cmEstimation : 6 000 / 8 000 €
Peter Van BOUCLE (Anvers 1610-Paris 1673)
Trophée de chasse aux lièvre, faisan de Colchide, butor étoilé, pic vert, canard colvert, martin-pêcheur, pinsons des arbres, pinsons du Nord et perdrix grise (dont on ne voit pas la tête).
Toile
108 x 159 cmEstimation : 6 000 / 8 000 €
François-Alexandre PONCY (Villers-sous-Promy 1797- après 1870)
La Chèvre
Toile
103.5 x 82 cmEstimation : 3 000 / 4 000 €
Nicolas Bernard LEPICIE (Paris, 1735-1784)
Portrait de jeune garçon en buste dit autrefois portrait de Gounod
Toile
40,5 x 32 cmEstimation : 8 000 / 12 000 €