Je souhaite recevoir la Newsletter

ENCHERES OCCITANES Me Marylou Combalier
le 27/02/2021 -
MERVILLE *** École FRANÇAISE vers 1856
Marine par temps agité

MERVILLE *** École FRANÇAISE vers 1856
Marine par temps agité
- Toile
- 62 x 105 cm
- Restaurations anciennesSigné et daté en bas à gauche:
Estimation : 600 / 800 €
ENCHERES OCCITANES Me Marylou Combalier
le 27/02/2021 -
Ecole FRANCAISE vers 1700
Portrait d'homme à la lettre

Ecole FRANCAISE vers 1700
Portrait d'homme à la lettre
- Toile
- 71 x 52 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 600 / 800 €
ENCHERES OCCITANES Me Marylou Combalier
le 27/02/2021 -
Ecole FLORENTINE du XVIIIe siècle
Tête de femme de profil

Ecole FLORENTINE du XVIIIe siècle
Tête de femme de profil
- Toile
- 43 x 33 cm
- Restaurations anciennes, accidents et manques
Estimation : 400 / 600 €
ENCHERES OCCITANES Me Marylou Combalier
le 27/02/2021 -
Attribué à Hugues TARAVAL (1729-1785)
Deux études de jeune femme en buste


Attribué à Hugues TARAVAL (1729-1785)
Deux études de jeune femme en buste
- Paire de toiles
- 56 x 45 cm
- Restaurations anciennes, accidents et manques
Estimation : 3 000 / 4 000 €
On retrouve de nombreuse étude de têtes mentionnées soit au Salon ( 1765 « différentes études de têtes d’hommes, et de femmes de diverses grandeurs »), soit lors de la vente après décès ( « trois têtes de femme , N°40; « six études de femmes et d’hommes, figures drapées », N°37). Voir Sandoz Bulletin de la Société Historique de l’Art Français , 1972, pp.196-255. On pourra également comparer nos tableaux à la Jeune fille en buste avec des fleurs (toile 55,9 x 44,5cm) vente Sotheby’s New York 5 juin 2008, n° 100.
RUELLAN SVV
le 27/02/2021 -
Francesco CAVAZZONI (Bologne 1559 - 1616), d'après MICHEL ANGE
Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste

Francesco CAVAZZONI (Bologne 1559 - 1616), d'après MICHEL ANGE
Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste
- Cuivre
- 38 x 28 cm
- Restaurations anciennes, manques et griffure
Estimation : 3 000 / 5 000 €
Provenance: Collection du Dr Wladimir Grumberg (selon une étiquette au revers du panneau derrière le cuivre). Notre tableau porte une inscription au revers du panneau placé au revers du cuivre " Michelangelo Bonarota / 19. Aprile 1756 / H Sig Olivia Sozza assicura essere indubitativam.te Opera di / Michelangelo Bonarota" Cachets de cire au revers. Elève de Ludovico Carracci et de Bartolomeo Passarotti, Francesco Cavazzoni appartient à la génération de Bolonais qui passent du maniérisme au naturalisme. Comme ses maîtres, il a peint des grands retables et des petits tableaux de dévotion ou pour des amateurs. On lui rend plusieurs petit formats sur le marché d'art ou en collections privées (Fuite en Egypte, La dernière Cène, Sainte Catherine) de style tout à fait comparable à notre panneau : gamme monochrome gris brun à l'exception des vêtements. Il repend ici la composition de Marcello Venusti d'après un dessin de Michel-Ange (par exemple, la version conservée à la National Gallery de Londres). Cavazzoni a aussi été un graveur et un important historien d’art préservant la mémoire des peintres émiliens des XIVème et XVème siècles négligés par Vasari. Laure Recherche : Nous nous trouvons ici devant un cas caractéristique d'adaptation à deux niveaux d'une invention, crée plus de vingt plus tôt par Michel_Age ( La Madonne du Silence, 1538 (conservé à la New Harley Gallery à Nottinghamshire, collection particulière de la famille Cavendish-Bentinck). Puis le dessin de Michel-Ange est repris par Marcello Venusti (ami et proche collaborateur) dans une peinture (Toile, 40 x 28 cm, vers 1580-90, conservée à la Galleria Corsini à Rome. Voir catalogue d'exposition : Parilla, Pirondini (dir.), Michelangelo a colori. Marcello Venusti, Lelio Orsi, Marco Pino, Jacopino del Conte, De luca editori, 2020). Giulio Bonasone dans une gravure datée de 1561 reprend et modifie la première composition de Michel-Ange. La gravure de Bonasone est elle-même reprise par Bartolomeo Passaroti (sans doute lors de son voyage à Rome en 1572) : il s'agit de l'un des trois seuls cuivres connus de l'artiste (sont répertories 1 adoration et 2 portraits peints sur cuivre). La Madonne du Silence par Passarotti est identique à notre cuivre (et a les mêmes mesures) : Francesco Cavazzoni a été élève dans l'atelier de Passaroti : il s'agirait donc d'une copie d'atelier.
LAURENT de Rumel Me
le 27/02/2021 -
Lazzaro BALDI (Pistoia 1624 - Rome 1703)
La Vision de sainte Marie-Madeleine de Pazzi

Lazzaro BALDI (Pistoia 1624 - Rome 1703)
La Vision de sainte Marie-Madeleine de Pazzi
- Toile
- 65 x 49 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 3 500 / 5 000 €
Lazzaro Baldi est l'un des principaux collaborateurs de l'atelier de Pierre de Cortone. Reçu à l'Accadémie de Saint-Luc en 1652, il obtint sa première commande autonome pour l'oratoire de San Giovanni in Oleo à Rome en 1658. Protégé par son compatriote, le pape Clément IX Rospigliosi, il est principalement connu pour des cycles de fresques et de tableaux religieux de églises de la capitale italienne. Sainte Marie-Madeleine de Pazzi entre au Carmel de Sainte-Marie des Anges en 1582, l'année même de la mort de sainte Thérèse d'Avila. Elle s'impose de nombreuses pénitences dès son plus jeune âge, allant même jusqu'à porter une couronne d'épines. Tombée dangeureusement malade, presque mourante, elle prononce ses voeux perpétuels le 17 mai 1584. Le Christ lui apparaît alors, après la cérémonie, en compagnie de la Vierge et de saint Augustin, et lui remet un anneau qui symbolise leur alliance.
PESCHETEAU-BADIN Me Brice
le 05/03/2021 -
Ecole des Marches (Camerino) vers 1460, suiveur du Maître de l'Annonciation de Spermento à Camerino
La Vierge et l'Enfant en trône

Ecole des Marches (Camerino) vers 1460, suiveur du Maître de l'Annonciation de Spermento à Camerino
La Vierge et l'Enfant en trône
- Peinture à l'oeuf sur panneau de peuplier cintré
- 110 x 38 cm
- Manques et petits accidents
Estimation : 4 000 / 6 000 €
Le panneau a été coupé sur les bords verticaux entrainant la disparition d’une partie des bras du trône et des statuettes qui les surmontaient. Au revers traces de découpage du panneau en épaisseur et présence de quatre clous enfoncés dans l’épaisseur du panneau, témoignage de la présence de traverses aujourd’hui disparues. Ceci permet de penser que ce panneau était sans doute le centre d’un polyptyque dont il manque les éléments latéraux. Surface picturale, manques visibles et restaurations, scapulaire ajouté tardivement. Inédite cette œuvre offre la vision d’une grande Madone assise sur un trône dont l’architecture ornée de cannelures et surmontée d’une voûte en forme de coquille reposant sur les chapiteaux corinthiens de pilastres qui sont des éléments typiques du vocabulaire de la Renaissance. En revanche la partie inférieure du trône repose sur un socle au dessin mouvementé correspondant au domaine sacré de l’image séparée de l’élément terrestre représenté par le parterre végétal. Ces indications permettent de penser à un artiste encore empreint de nostalgie gothique comme le prouve également le mouvement ondulant du manteau de la Vierge, mais également soucieux des nouveautés renaissance. C’est à l’école des Marches dans la région de Camerino qu’il faut replacer cette œuvre : la majesté de la vierge, assise sur un trône monumental, la position debout de l’Enfant sur les genoux de sa Mère, les carnations claires et lumineuses ainsi que les éléments architecturaux, permettent de penser à un artiste qui a vu la belle Annonciation de Spermento datée vers 1455 (Camerino, Pinacoteca e Musei Civici, inv.14) artiste dont le nom de convention provient du couvent de l’Observance de Spermento dans la région de Camerino. Cet artiste n’a pas encore trouvé son identité définitive mais les dernières recherches proposent avec hésitation le nom de Giovanni Angelo d’Antonio documenté à Camerino de 1444 a 1470 (cf. Andrea di Lorenzo in Andrea De Marchi et Maria Giannatiempo Lopez in Il Quattrocento a Camerino exposition Camerino, Convento San Domenico, 19 Juillet-17 Novembre 2002, cat. 37, p. 192-197) Ce catalogue attribue de nombreuses œuvres au Maitre de l’Annonciation de Spermento qui permettent de relier notre panneau à l’ambiance picturale autour de ce maître (cf. op.cit ; cat. 42,49).
TAILLIEZ BOISSINOT
le 06/03/2021 -
Ecole ALLEMANDE du XVIIIème siècle, entourage de Johann Conrad SEEKATZ
Le joueur de guitare

Ecole ALLEMANDE du XVIIIème siècle, entourage de Johann Conrad SEEKATZ
Le joueur de guitare
- Panneau de noyer, une planche, non parqueté
- 25.5 x 21 cm
Estimation : 600 / 800 €
TAILLIEZ BOISSINOT
le 06/03/2021 -
Ecole Anversoise vers 1600
Vierge à l'enfant entre deux saints

Ecole Anversoise vers 1600
Vierge à l'enfant entre deux saints
- Panneau de chêne, trois planches, renforcé (mains et château d'Anvers au revers)
- 49 x 104 cm
- Manques et accidents.
Estimation : 200 / 300 €
TROUVE Me Lynda
le 23/03/2021 -
Jean-Baptiste de CHAMPAIGNE (1631 - 1681)
Alexandre le Grand offrant des animaux à son professeur Aristote

Jean-Baptiste de CHAMPAIGNE (1631 - 1681)
Alexandre le Grand offrant des animaux à son professeur Aristote
- Toile
- 35 x 60 cm
- cadre à l'étude
- Restaurations anciennes, plusieurs manques (notamment à droite
Estimation : 30 000 / 40 000 €
Porte une inscription en haut à gauche sur la sous-couche rouge : Pour l'Antichambre du Roy / Dédié à mercure / Alexandre qui ordonne a / Aristote d'écrire l'histoire / naturelle des animaux Après avoir réalisé entre 1660 et 1671 le décor des appartements du Dauphin Louis de France aux Tuileries, Jean-Baptiste de Champaigne reçoit la prestigieuse commande du plafond du salon de Mercure pour les Grands appartements du château de Versailles en 1672. Notre tableau, avec la place des écoinçons en réserve, est un modello pour la voussure Nord, au dessous du compartiment central avec le «Triomphe de Mercure» sur son char (pour lequel il existe aussi une esquisse préparatoire au musée national du château). Les trois autres compartiments sur les autres cotés de la pièce illustrent eux aussi des sujets très rarement représentés : Alexandre recevant l'annonce de la mort du philosophe indien Calanus immolé par le feu, Ptolémée II Philadelphe s'entretenant avec des savants juifs, L'empereur Auguste recevant une ambassade d'Indiens. Comme le remarquait dès 1690 Guillet de Saint-Georges, ces sujets antiques de progrès scientifiques ou d’ouverture à des peuples éloignés étaient assimilés à l’action de Louis XIV. Alexandre Le Grand encouragea son ancien précepteur Aristote à terminer son "Histoire des animaux", un traité de classification zoologique novateur à l'époque, en lui faisant livrer des espèces rares provenant de ses chasses ou d'expéditions lointaines. En regard, c'est à Louis XIV que nous devons le premier jardin zoologique dans lequel les animaux sont regroupés en fonction de leur habitat naturel. En 1662, il crée la ménagerie royale de Versailles à côté de ce qui n'est encore qu'un pavillon de chasse et qui s'enrichira de cadeaux diplomatiques: un éléphant du Congo envoyé par le roi du Portugal, des crocodiles envoyés par le roi du Siam ... Notre esquisse est semblable à la composition finale dans toute sa partie gauche, où l'on voit le roi s'adresser à son maître en train d'écrire, alors que la partie droite a été profondément modifiée. Sur notre toile, des aigles en cage, un mouton et des poules lui sont présentés ; alors que dans le tableau final, ceux-ci ont été remplacés par un alligator fermement maintenu par deux serviteurs, un colvert, des poissons et crustacés au sol. On peut supposer que les commanditaires de l'administration, dont Charles Le Brun qui coordonnait l'ensemble du projet royal, aient préféré un animal sauvage exotique pour orner cette pièce, plutôt que de vulgaires animaux de la ferme. Après avoir été l'assistant de son oncle Philippe de Champaigne et avoir gravi l'échelle des honneurs, reçu à l'Académie Royale en 1663, Jean-Baptiste de Champaigne donne à Versailles ses compositions les plus classiques, "atticistes". Elles ont été remarquées par la critique comme plus stylisées, plus hellénistiques et plus recherchés au niveau des détails archéologiques, en comparaison des décors des autres peintres dans les autres salons (Coypel, La Fosse, Jouvenet, Audran, Houasse).
BEURRET & BAILLY
le 24/03/2021 -
Ecole ANVERSOISE vers 1570, entourage de Frans FLORIS
La mise au tombeau du Christ

Ecole ANVERSOISE vers 1570, entourage de Frans FLORIS
La mise au tombeau du Christ
- Panneau parqueté
- 64,5 x 49,2 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 6 000 / 8 000 €
Monogrammé en bas au centre sur un rocher : "Bb F."
BEURRET & BAILLY
le 24/03/2021 -
Lucas CRANACH le jeune (Wittenberg 1515 - Weimar 1586)
Portrait de jeune femme

Lucas CRANACH le jeune (Wittenberg 1515 - Weimar 1586)
Portrait de jeune femme
- Panneau de hêtre parqueté
- 84 x 56 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 80 000 / 100 000 €
Bibliographie : Max J. Friedländer, Jakob Rosenberg, Les peintures de Lucas Cranach, Flammarion, 1979, p. 159, n ° 420 (même cas que le 415 : « il se peut que Lucas Cranach le jeune soit l’auteur de ce portrait ») Dieter Koepplin, Tilman Falk, Lukas Cranach Gemälde Zeinungen Druckgraphik, band 2, 1976, p.711, n°630 Répertorié dans les Cranach Digital archives (comme de Lucas Cranach l’Ancien) https://lucascranach.org/PRIVATE_NONE-P044 La jeune femme est peinte en buste, de trois-quarts, les mains croisées sur sa jupe. Elle porte un béret orné d’une large plume d’autruche. La résille en filet de perles retenant sa chevelure suggère son statut de femme mariée. Elle revêt une somptueuse robe de brocart rouge et or à manches en pans coupés donnant du volume à l’habit. S’ajoute à sa tenue un chemisier blanc au col montant et plissé, le tout accompagné d’une délicate broche, d’un tour de cou serti de pierres précieuses et de grandes chaînes à maillons. Autant de détails, de jeux de textures et de couleurs qui renforcent l’éclat de ces jeunes saxonnes en tenue de cour. Le grand succès de ce type d’œuvres inventé par Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553) a séduit son fils Cranach le Jeune, l’amenant à poursuivre cette formule. Le charme juvénile, la tenue luxueuse de cour, à la limite d’un costume de fantaisie, les précieux accessoires stylisent ces portraits de femmes du 16 siècle. On a proposé pour l’identification de notre panneau, les noms de la princesse Magdalena Von Brandenburg, Christiane Eulenau ou encore de Argula von Grumbach. Nous le rapprochons du portrait de femme de Lucas l’Ancien au Musée Thyssen-Bornemisza à Madrid et de la reprise par son fils au musée de l’Art de Sao Paulo. Nous remercions le professeur Dieter Koepplin d’avoir examiné l’œuvre originale de visu le 1er juillet 2020 et d'avoir confirmé l’attribution à Lucas Cranach II.
BEURRET & BAILLY
le 24/03/2021 -
Attribué à Nicolas de NEUFCHÂTEL dit Lucibel (1527 - 1590)
Portrait d'un notable

Attribué à Nicolas de NEUFCHÂTEL dit Lucibel (1527 - 1590)
Portrait d'un notable
- Panneau de chêne parqueté
- 93 x 72,5 cm
Estimation : 30 000 / 50 000 €
Provenance : Vente de la collection collection A. Prouvost et autres provenances, à Bruxelles, Galerie Fievez, 20 juin 1928, n°79 vente à Lucerne, galerie Fischer, le 23 août 1928, n°461 Nicolas de Neufchâtel est inscrit dans la guilde des peintres d’Anvers comme apprenti au sein de l’atelier de Pieter Coecke van Aelst en 1539. Calviniste, il quitte cette ville pour s’installer à Nuremberg en 1561, rejoignant ainsi une des capitales de la Réforme ainsi qu’un centre artistique florissant de la Renaissance. Reprenant la clientèle de l’allemand Georges Pencz, Neufchâtel répond au goût de la bourgeoisie locale protestante pour des portraits réalistes inspirés de Holbein, renouvelé par les exemples anversois de Willem Key et Frans Floris. Malgré la présence d’armoiries portant la devise «R Vertu de Poséidon », en haut à gauche, l’identité précise du modèle demeure inconnue. Son costume est celui d’un précepteur, un enseignant, ou d’un magistrat : coiffé d’une barrette noire, élégamment vêtu d’un pourpoint rouge et d’un manteau noir bordé de fourrure de lynx, orné aux bras de deux boutons d’or et de corail. La fermeté avec laquelle ce notable serre ses gants de sa main droite s’allie à l’expression concentrée du visage. Ses gants et les deux bagues à chaque main soulignent sa haute position sociale. Le mouvement du rideau, au second plan, anime la composition, tout comme la gamme chromatique : le vert du velours rehausse le rouge du vêtement et la pierre grise du pilastre. Cette palette froide et l’éclairage fort et net de l’ensemble trahissent l’influence discrète des exemples italiens (par exemple le Portrait de Ludovico Capponi de Bronzino, New York, Frick Collection).
BEURRET & BAILLY
le 24/03/2021 -
Cornelis SAFTLEVEN (Gorinchem vers 1607 - Rotterdam 1681)
Scène de marché aux bestiaux

Cornelis SAFTLEVEN (Gorinchem vers 1607 - Rotterdam 1681)
Scène de marché aux bestiaux
- Trois planches de chêne non parquetés
- 71 x 106 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 40 000 / 60 000 €
Signé à gauche au centre C. SAFTLEVEN et daté 1659 Provenance : collection Reber, Bâle 1809 collection Dr. A. Staehelin-Paravicini vente Galerie Stuker, Berne 10. -16 novembre 1960, L.1028 Suisse, collection privée Bibliographie : Kunstverein Basel 1928, Katalog Nr. 155 Wolfgang Schulz, Cornelis Saftleven 1607-1681, Walter de Gruyter, Berlin, New York, 1978, p.221, n°622, non illustré (collection privée à Bâle) Formé à Amsterdam par son père, le paysagiste Herman I, Cornelis Saftleven a vraisemblablement visité Anvers vers 1632. Il peint des paysages auxquels Rubens ajoute des figures (Rubens possédait huit tableaux de Saftleven). A Anvers, il se familiarise avec les œuvres de Brouwer et de Téniers. Il est à Utrecht avec son frère Herman deux ans plus tard, puis rentre à Rotterdam en 1637. Il est nommé doyen de la Guilde de Saint-Luc de cette ville en 1667. Au pied d’un colombier avec une tour ronde, la foule s’affaire sur une vaste place de marché. On notera les pigeons installés sur leur planche de bois et le chat perché sur son mur (l’artiste l’avait déjà représenté dans son « Chat dépassant d’une clôture » de 1666, présenté à la TEFAF de Maastricht en mars 2007). En-dessous de la bâtisse, Saftleven donne toute la mesure de son talent de peintre animalier. Comme par exemple, dans les cinq vaches attachées à des poteaux qui assistent, impassibles, aux négociations qui ont lieu, ou encore par les postures finement observées des chiens près de l’étal d’une paysanne à droite. Les personnages bigarrés, les expressions des enfants créent une scène vivante et réaliste, toute en mouvement perceptible jusqu’au tournoiement des nuages et le vol des oiseaux dans le ciel. Dans le corpus de Saftleven qui comprend des scènes de tavernes assez conventionnelles, des portraits, des sujets de sorcellerie et des paysages, notre tableau s’inscrit de façon atypique et se détache comme l'un des chefs-d’œuvre de l'artiste entre bambochade et scène de genre. Il renouvelle le thème du marché aux animaux créé par les Brueghel et participe à toute une série de représentation de ces scènes populaires par les peintres du siècle d’or néerlandais, d’Aelbert Cuyp à Paulus Potter.
BEURRET & BAILLY
le 24/03/2021 -
Louis Léopold BOILLY (La Bassée 1761 - Paris 1845)
Le Message ou Le Commissionnaire

Louis Léopold BOILLY (La Bassée 1761 - Paris 1845)
Le Message ou Le Commissionnaire
- Toile
- 56 x 46 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 60 000 / 80 000 €
Bibliographie : - Peut-être : Émile Bellier de la Chavignerie, Louis Auvray, Le Dictionnaire Général des Artistes de l’école française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours. Paris, 1882, t.1, p.109. - Henry Harrisse, LL. Boilly, peintre, dessinateur et lithographe; sa vie et son oeuvre, 1761-1845. Etude suivie d'une description de treize cent soixante tableaux, portraits, dessins et lithographies de cet artiste. Paris, Société de propagation des livres d'art, 1898, p. 119-120, n°401 - Maurice Tourneux, "Louis-Léopold Boilly " in Gazette des Beaux-Arts, juillet-décembre 1898, p.406 - Étienne Bréton et Pascal Zuber, "Boilly le peintre de la société parisienne de Louis XVI à Louis-Philippe". Paris, Arthena, 2019, volume 2, p. 516, n°239P. Œuvre en rapport : Etude pour le « Jeune porteur de lettre », huile sur papier marouflé sur toile, 31 x 22,5 cm, localisation inconnue, Bréton-Zuber, p. 516, n°238P Notre tableau est répertorié dans le catalogue raisonné de Boilly par Henry Harrisse et aussi dans le plus récent publié en 2019 par Étienne Bréton et Pascal Zuber. À la vente du 2 décembre 1795, le tableau est décrit comme suit : « Une scène familière. Elle offre, dans un intérieur d’appartement, deux jeunes femmes près d’un bureau ; l’une d’elles vient de remettre une lettre à un petit commissionnaire. Près de là un enfant assis retient un chien qui paroît (sic) menacer le messager. Ce tableau, précieux de touche, est coloré avec fraîcheur, & exécuté avec le soin & la vérité qu’on trouve dans les ouvrages de cet artiste. » Notre toile est à rapprocher de « La visite reçue » (Saint-Omer, musée de l’Hôtel Sandelin, Bréton-Zuber, op. cit., n°65 P) de 1789 et du « Messager » (localisation inconnue, Bréton-Zuber n°113 P) réalisés vers 1789-1793, représentant aussi un jeune savoyard distribuant du courrier à des jeunes femmes. Boilly est le meilleur représentant de ce type de scènes de genre du quotidien, également traitées à son époque par Marguerite Gérard (1761-1837), Michel Garnier (1753-1829) ou encore par Martin Drolling (1752-1817). Il repend la manière fine hollandaise « Fijnschilders » du 17è siècle, très à la mode en France à la fin du 18e siècle, pour réaliser des scènes de petits formats, détaillées et d’une extrême précision. En témoigne le rapprochement de notre tableau avec « La Lettre » de Gérard Ter Borch, de sujet identique, réalisé vers 1660 et conservé dans la collection de la reine Elisabeth II à Buckingham Palace. L’opposition entre le garçon blond, habillé à la mode, vêtu de satin, montrant du doigt son petit chien, et probablement destiné aux études de son âge, avec le porteur de la lettre, plus rustique, qui a déjà un « petit métier » indique les inégalités de la société parisienne en ce début de l’époque Directoire. On notera ici le soin accordé au rendu chatoyant des étoffes typique de Boilly. Ces soieries, très chères à l’époque, indiquent aussi le statut social de ces jeunes femmes, tout en soulignant leur beauté et en donnant une atmosphère chaleureuse et intime.
POMEZ - BOISSEAU Mes
le 26/03/2021 -
Maria van OOSTERWYCK (Nootdorp,1630 - Amsterdam,1693)
Bouquet de fleurs dans un vase en grès du Rhin posé sur un entablement à côté d' une nature morte de coquillages

Maria van OOSTERWYCK (Nootdorp,1630 - Amsterdam,1693)
Bouquet de fleurs dans un vase en grès du Rhin posé sur un entablement à côté d' une nature morte de coquillages
- Toile
- 101,5 x 78 cm
- chez le client
- petits manques et soulèvements.
Estimation : 100 000 / 150 000 €
Signé en bas à gauche, sous la nature morte de coquillages : "MARIA VAN OOSTERWYCK". Les voyageurs arrivant en Hollande à la fin du XVIIe siècle étaient frappés par la place que les femmes pouvaient y tenir. Bien plus que dans les pays monarchiques, elles étaient protégées par la loi. Pouvant établir des contrats commerciaux et des actes notariés, elles pouvaient mener une affaire et, si le talent les aidait, accéder à la société cultivée. C'est bien dans la République des Pays-Bas que fut publié par Anna Maria Schurman l'un des premiers manifestes féministes : "La docte Vierge ou Se peut-il qu'une vierge soit aussi une savante", traduit en anglais en 1659. C'est dans ce contexte que Maria van Oosterwyck est portraiturée en 1671 par Wallerant Vaillant, tenant, non seulement une palette et des pinceaux mais aussi un livre. Femme peintre reconnue par ses contemporains, elle se fit sans conteste une belle place en marge de la guilde des peintres. Son père qui était pasteur à Nootdorp, près de Delft où elle naquit, se remarie en 1643 avec un membre d'une famille d'artistes qui l'encouragea probablement très tôt. Après un séjour à Leyde en 1658, elle rejoignit le grand peintre de natures mortes d'Utrecht, Jan Davidsz de Heem et résida dans cette ville de 1660 à 1665 avant de s'établir à Amsterdam où ses moyens lui permirent d'avoir un atelier sur le prestigieux Keizersgracht à côté de celui de Willem van der Aelst dont elle aurait éconduit les avances si l'on en croit son biographe Arnold Houbraken. Elle vécut à Amsterdam jusqu'en 1689, date de sa dernière œuvre datée. Maria van Oosterwyck est connue pour des vanités de grands formats réunissant de nombreux objets autour d'un crâne, exécutées entre 1655 et 1668. Plus tardive, cette composition met en garde avec subtilité contre l'illusion de la toute puissance de la Connaissance, celle qui guette les amateurs qui se passionnent pour les "phénomènes visibles du monde, créés par Dieu ou les hommes". Soucieux de décrire le monde avec précision et d'établir des classifications, ils peuvent amasser de grandes richesses dans leurs cabinets. On y trouvait des "coquilles" exotiques rapportées dans les Pays-Bas par la Compagnie des Indes. Elles étaient exposées dans des arrangements soignés, en fonction de leurs formes et couleurs, l'animal les habitant étant totalement inconnu. Maria van Oosterwyck en représente de façon méthodique quelques spécimens de chaque classe, prenant soin d'en montrer diverses faces. Les "fleuristes" collectionnaient et "élevaient" des plantes dans leur jardin, notamment des tulipes venues d'Orient, qu'ils croisaient pour en multiplier les espèces et étaler les floraisons. Le bouquet que peint Maria van Oosterwyck associe des espèces ne fleurissant pas en même temps, choisies pour leurs formes et leurs couleurs. Pour les peindre avec exactitude, elle s'aide de ses études à l'aquarelle. Le bourdonnement de divers insectes, libellule, bourdon, papillons anime l'ensemble. Mais attention, ce foisonnement est éphémère, la pivoine, trop lourde, va bientôt perdre ses pétales et le papillon se poser, nous rappelant la fugacité de la vie et l'inévitable passage par la mort qui, seul, mène à la résurrection. Le combat qui orne le vase de grès illustre le combat que doit mener chaque jour celui qui contemple le tableau pour s'assurer la vie éternelle. Maria van Oosterwyck, issue d'une famille protestante, mena elle-même une vie de dévotion et sauva plusieurs prisonniers chrétiens réduits à l' esclavage par les hérétiques en les rachetant. Les musées de Copenhague et de Dresde conservent deux autres bouquets placés à côté d' une nature morte de coquilles. Celle de Copenhague signée et datée 1685 (toile, 120 x 99,5 cm), celle de Dresde (toile, 72 x 56 cm), signée également est probablement celle acquise par Johann Georg III, électeur de Saxe, en 1688. En juin 2019, le Joslyn Art Museum, Omaha, Nebraska en a acquis une autre avec un vase en verre (toile, 88,5 x 66,5 cm) . C'est dans la version que nous présentons version que la nature morte de coquilles est la plus importante (3 coquilles à Dresde, 4 coquilles à Copenhague). Plus modeste, le tableau de Hampton Court (toile, 47,6 x 36,8 cm) se limite à une coquille. Dans le catalogue d'une vente le 22 avril 1818 à Anvers où figurait une nature morte de notre artiste (Lugt 9355), on peut lire le commentaire suivant: "Un magnifique bouquet dans une carafe posée sur une table de marbre, des papillons et autres insectes, les uns voltigeant, les autres posés sur les fleurs. Aucun artiste de ce genre n'est arrivé à ce degré de perfection ; elle n'a jamais eu de rivaux tant pour la composition que pour le coloris et le fini précieux. Le peu de tableaux qu'elle a pu finir, vu le travail qu'elle y mettait, sont enfermés avec soin dans les meilleures collections de l'Europe".
MERCIER & CIE Me Patrick Deguines
le 28/03/2021 -
Attribué à Jan BRUEGHEL LE JEUNE (1601-1678)
Les quatre éléments : le Feu, la Terre, l'Air et l'Eau




Attribué à Jan BRUEGHEL LE JEUNE (1601-1678)
Les quatre éléments : le Feu, la Terre, l'Air et l'Eau
- Suite de quatre cuivres
- 45 x 67 cm
- petits manques et restaurations anciennes.
Estimation : 250 000 / 300 000 €
Bibliographie : Bettina Werche, Hendrick van Balen (1575-1632) : Ein Antwerpener Kabinettbildmaler der Rubeszeit, Brepols, Pictura Nova VII, p.198-199, n°A158 (l'eau) et A159 (l'air) (comme H. van Balen/J. Brueghel l'ancien ?) Klaus Ertz et Christa Nitze-Ertz: Jan Brueghel des Ältere, die Gemälde, 2008-2010, Vol III p. 600, air (p.1061, n°506), eau (p.1052, n°500). Nos quatre tableaux sont des reprises des compositions peintes par Jan Brueghel de Velours pour le cardinal Federico Borromeo vers 1606-1607, elles aussi sur cuivre et de mêmes dimensions. Le commanditaire était bien connu de l'artiste car il fut son protecteur lors de son voyage en Italie (1589 - 1596). Les allégories de l'Eau et du Feu de cette première série sont conservées à la Pinacothèque Ambrosiana de Milan et celles de la Terre et de l'Air au Musée du Louvre à Paris. C'est durant la première moitié des années 1620 que Jan Brueghel le Jeune a repris la série pour un collectionneur, avec la collaboration probable d' Hendrick van Balen pour les allégories de l'Air et de l'Eau. Rappelons qu'à la mort de son père en 1625, son fils Jan Brueghel le jeune rentre précipitamment d' Italie pour reprendre son atelier et terminer les commandes en cours. Allégorie de la Terre La Terre est assimilée au Paradis de la Genèse. Dans une forêt luxuriante, ouverte sur une clairière et une rivière, le lion joue avec le guépard tandis que vache, loup, brebis, cerf, léopard, cygne, des paons et perroquets vivent en paix. Autres merveilles de la création, on découvre diverses espèces d’insectes ou de végétaux, des fruits et les tulipes si prisées et si coûteuses aux Pays-Bas à cette époque. A l’arrière- plan, la lumière inonde Dieu indiquant à Adam et Eve l'arbre du Bien et du Mal. Allégorie de l’Eau Le premier plan est occupé par un sous-bois que Poséïdon et son épouse Amphitrite irriguent en portant chacun un grand coquillage d’où jaillit l’eau. Fermé par des joncs, des iris et un bosquet d’arbres, il est peuplé d'une grande quantité d'animaux aquatiques: hérons, poules d’eau, canards colvert, tortues, coquillages et crustacés, ... Au second plan, l’Eau est représentée par l'Océan où nage une baleine ou encore, à droite, une cascade. Deux poissons volants et des petits Amours animent l’ensemble : l’un tire à l’arc tandis que les autres jouent avec une tortue et une écrevisse. Allégorie du Feu Force indomptable de la nature, le feu gronde dans une immense forge installée dans une grotte . On y accède par un souterrain voûté et orné d’arches en ruines qui évoque la Domus Aurea. L’atelier de Vulcain y produit une quantité d’objets, prétexte à une luxuriante nature morte d’armures aux reflets métalliques, où se mêlent pièces d'orfèvreries, aiguières, ustensiles domestiques, instruments de laboratoire, pièces de monnaie, prouvant la maîtrise du feu par l’homme. Un lustre en laiton, décoré d’un aigle bicéphale, domine cette production pléthorique dont le désordre évoque les forces primaires de la Terre. Au second plan à droite, l’incendie dévore des maisons. Au-dessus d’un paysage apocalyptique avec la rotonde du temple de Vesta à Tivoli, des damnés tombent dans la partie infernale des cieux. Allégorie de l’Air Sur un nuage, la muse de l’astronomie et de l’astrologie, Uranie, mesure le mouvement des étoiles et des planètes avec une sphère armillaire. Des petits Amours poupons s’amusent avec une lorgnette, un compas et un sextant tandis qu’un autre attrape un oiseau en vol. Autour d’eux, toutes sortes de volatiles sont représentés, la plupart en couples : aigrettes, cygnes, aigles, autruches, chouette et hibou, dindon, perroquets, héron et un dodo blanc solitaire ... Au loin, Diane se retire sur le char de la Lune. Elle laisse la place à Apollon qui amène une éclaircie et illumine la composition sur le char du Soleil.
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Antonio BECCADELLI (Bologne 1718 - 1803)
Couple de paysans avec un âne

Antonio BECCADELLI (Bologne 1718 - 1803)
Couple de paysans avec un âne
- Cuivre
- 28.5 x 24 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 6 000 / 8 000 €
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Ecole GENOISE du XVIIème siècle, suiveur de Gioacchino ASSERETO
Saint François et l'ange

Ecole GENOISE du XVIIème siècle, suiveur de Gioacchino ASSERETO
Saint François et l'ange
- Toile
- 146 x 109 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 8 000 / 12 000 €
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Ecole ROMAINE du XVIIIe siècle, suiveur de Pierre SUBLEYRAS
Portrait du pape Benoît XIV (1675-1758)

Ecole ROMAINE du XVIIIe siècle, suiveur de Pierre SUBLEYRAS
Portrait du pape Benoît XIV (1675-1758)
- Toile
- 74 x 61 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 2 000 / 3 000 €
Nous remercions Nicolas Lesur d'avoir vu le tableau et de confirmer l'attribution à un suiveur de Subleyras. A rapprocher de la toile (118 x 96 cm) conservée au musée du château de Versailles (voir le catalogue de l'exposition Subleyras 1699-1749, Paris, musée du Luxembourg et Rome, Villa Médicis, n° 69).
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Ecole ITALIENNE du XVIIème siècle, atelier de Domenico FETTI
La parabole de la poutre et la paille

Ecole ITALIENNE du XVIIème siècle, atelier de Domenico FETTI
La parabole de la poutre et la paille
- Panneau de mélèze, une planche, non parqueté
- 62 x 44 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 3 000 / 4 000 €
Reprise du panneau du Metropolitan Museum (voir E. A. Safarik, Fetti, Milan, 1990, n°19, reproduit) et dont il existe plusieurs autres versions. La parabole est tirée de l'Evangile selon Saint Matthieu (7, 3-5).
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Nicola GRASSI (Zuglio 1682 - Venise 1748)
La Déploration des anges

Nicola GRASSI (Zuglio 1682 - Venise 1748)
La Déploration des anges
- Toile
- 115 x 95 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 40 000 / 60 000 €
Provenance: Collection Dr M. Bonn, Paris, 1934; Par descendance; Vente anonyme, Londres, 15 avril 1992 (Christie's), N° 52 (Sebastiano Ricci); Colnaghi, Londres ; Luca Baroni (Gaspare Diziani). Bibliographie : M. Goering, Künstler-Lexicon, XXVIII, in Thieme-Becker, Leipzig, 1934, pp. 253-254 ("irrig G. B. Tiepolo zugeschr."); J. Daniels, L'opera completa di Sebastiano Ricci, Milan, 1976, p. 141, n° 607 ("attributed to"); J. Daniels, Sebastiano Ricci, Hove, Sussex, 1976, p. 88, n°299 ("attributed to"); Probablement A. Piai, "A proposito di Nicola Grassi : Tre brevi appunti in Arte Documento, 1997, n° 11, pp. 161-162 (Nicolas Grassi); Probablement E. Martini, "Note sul Settecento Venezia : Sebastiano Ricci, Pelegrini, Crosato", in Arte Documento, 1998, n° 12, pp. 111-112; A. Scarpa, Sebastiano Ricci, Milan, 2006, p. 217-218, n° 216, repr. p. 405, fig. 92 : plutot Grassi, "contreversa attributiva ... sottopore a ulteriori verifiche" (Londres, Colnaghi); Enrico Luccheses, Nicola Grassi (1682-1748), Ponzano Veneto, 2018, n°77, repr. p.188, (Grassi).
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Johann Michael HAMBACH (1650 - 1686)
Le repas de carême

Johann Michael HAMBACH (1650 - 1686)
Le repas de carême
- Toile
- 55 x 45 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 30 000 / 40 000 €
Provenance : Galerie Pardo, 1986 Bibliographie : Cat. exp. Georg Flegel, 1993, reproduit p. 281, n°157 (comme Stroskopff). Birgit Hahn-Woernle, Sebastian Stoskopff, Verlag Gerd Hatje, Stuttgart, 1996, n° 17, p. 281, n°A10 (parmi les oeuvres discutées) Nous remercions Fred Meijer de sa proposition d'attribution. Il compare notre tableau au panneau (60 x 81,5 cm) monogramme JMH (Christie's, Londres, 10 juillet 1990, n° 197). Nous y retrouvons la même texture sèche, l'attention portée aux plis et aux motifs de la nappe, au rendu du pain et la qualité de la lumière. Un autre tableau de cet artiste est conservé au Wallraf-Richartz-Museum de Cologne.
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Ubaldo GANDOLFI (San Matteo della Decima 1728 - Ravenne 1781)
La Visitation

Ubaldo GANDOLFI (San Matteo della Decima 1728 - Ravenne 1781)
La Visitation
- Toile
- 131 x 98 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 30 000 / 40 000 €
Provenance : Vente anonyme, Londres, 10 juillet 1987 (Christie's), n°121 (attribué à Gaetano Gandolfi). Walpole Gallery, 1990. Vente anonyme, Londres, 12 décembre 2000 (Phillips), n°69 (Ubaldo Gandolfi). Bibliographie : D. Biagi Maino, Ubaldo Gandolfi, Turin, 1990, n°37, reproduit fig. 76 (Ubaldo Gandolfi). P. Bagni, I Gandolfi, Bologna, 1992, n°73 reproduit (Ubaldo Gandolfi). Dessin en rapport : Dessin, Florence, Galerie des Offices (voir Biagi Maino,op. supra, n°37). Donatella Biagi Maino date ce tableau vers 1767 et le rapproche d’un dessin préparatoire conservé à la Galerie des Offices de Florence (voir D. Biagi Maino, opus cité supra, sous le n° 37). C’est au cours de la seconde moitié des années 1760 que la peinture d’Ubaldo est marquée par une nouvelle vitalité, un plus grand réalisme et un sens aigu de la couleur influencée par la peinture vénitienne. L’utilisation de l’ombre et de la lumière, la fluidité de la peinture dans notre tableau sont typique de la peinture d’Ubaldo à cette période. L’éclairage spectaculaire est notable dans d’autres compositions comme dans le Saint Vincent Ferreri de l’église de San Domenico de Budrio, daté de 1765 (voir D. Biagi Maino, opus cité supra, n° 30, reproduit fig. 66) et le Christ en Gloire avec Saint Laurent, Saint Antoine de Padoue, Saint Ignace de Loyola et Eligio, daté de 1766 et conservé à San Mamante de Medicina (voir D. Biagi Maino, opus cité supra, n° 32, reproduit fig. 69). Stylistiquement, le travail d’Ubaldo s’inscrit dans le cadre de la fin du baroque bolonais. Cependant, toujours dans les années 1760, Ubaldo voyage beaucoup avec son frère Gaetano et visite notamment Florence et Venise. C’est alors que le style des frères Gandolfi atteint le plus proche point de convergence et que les deux artistes révèlent dans leurs œuvres l’influence de la peinture vénitienne. Prisco Bagni date quant à lui la Visitation vers 1763-1765 et le rapproche du Christ et la Cananéenne conservé dans l’église de Santa Maria della Misericordia (voir P. Bagni, opus cité supra, n° 66 reproduit) et du Christ et la femme adultère conservé au Städtische Kunstsammlungen d’Augsbourg (voir P. Bagni, opus cité supra, n° 70, reproduit).
L'HUILLIER
le 02/04/2021 -
Mathias STOM (Amersfoot 1600 - en Sicile ? après 1650)
Mucius Scaevola devant Porsenna

Mathias STOM (Amersfoot 1600 - en Sicile ? après 1650)
Mucius Scaevola devant Porsenna
- Toile
- 102 x 118.5 cm
- Restaurations anciennes
Estimation : 40 000 / 60 000 €
Provenance, vente à Paris, Espace Tajan, le 16 décembre 2008, n°19 vente à Paris, PIASA, 3 décembre 2014, N° 1287 En 507 av. J-C, alors que le roi étrusque Porsenna assiège Rome afin de rétablir les Tarquin sur le trône de Rome, le jeune patricien Mucius s’introduit dans le camp ennemi de sa propre initiative. Il a décidé d’assassiner le roi, mais se trompe et poignarde son scribe (représenté ici en bas à gauche). Fait prisonnier, il tend sa main droite dans le feu pour montrer son mépris de la torture dont il est menacé. Par ce geste de bravoure, le héros romain veut aussi punir, en la brûlant, sa main qui s’est trompée de victime, seule la gauche subsiste. Très impressionné par son courage, le roi laisse partir Mucius qui acquiert alors le cognomen de Scaevola, «le gaucher». Grâce à lui, Porsenna fait des propositions de paix aux romains et quitte le Latium avec son armée. On connait deux autres compositions différentes, plus grandes, de ce sujet par Stom (anciennement nommé Stomer). L’une est conservée à la Art Gallery of South Wales, à Sidney (toile, 152 x 206 cm) et l’autre au Museo Nazionale à Messine (toile, 208 x 260 cm). Notre tableau est proche de celui de Sidney, dans la disposition générale des figures ou dans le rendu de la luminosité sous la tente, même si on perçoit ici une ouverture vers l’extérieur. L’éclairage est moins brutal et contrasté que dans ceux de la période sicilienne (La Mort de Caton ou La Mort de Sénèque). Nous proposons que notre toile date de la période napolitaine des années 1630. Probablement formé à Utrecht, puis peut-être à Anvers chez Abraham Janssens, intime du groupe des peintres caravagesques nordiques et notamment de Gerrit Van Honthorst, Matthias Stom est documenté à Rome où son nom apparaît dans le registre de la paroisse de San Nicola in Arcione, partageant un logement avec Paulus Bor. Après un séjour prolifique à Naples où il reçoit de nombreuses commandes pour les églises et des particuliers, Stom part pour la Sicile, à Palerme et Messine. Il envoie plusieurs oeuvres à Malte. Ainsi, il suit le parcours du Caravage dont la présence si brève dans le sud de l’Italie a pourtant laissé une impression marquante. Ce tableau est répertorié au RKD (Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie) sous le n°209100.
-
MERVILLE *** École FRANÇAISE vers 1856
Marine par temps agité
Toile
62 x 105 cmEstimation : 600 / 800 €
-
-
-
Attribué à Hugues TARAVAL (1729-1785)
Deux études de jeune femme en buste
Paire de toiles
56 x 45 cmEstimation : 3 000 / 4 000 €
-
Francesco CAVAZZONI (Bologne 1559 - 1616), d'après MICHEL ANGE
Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste
Cuivre
38 x 28 cmEstimation : 3 000 / 5 000 €
-
Lazzaro BALDI (Pistoia 1624 - Rome 1703)
La Vision de sainte Marie-Madeleine de Pazzi
Toile
65 x 49 cmEstimation : 3 500 / 5 000 €
-
Ecole des Marches (Camerino) vers 1460, suiveur du Maître de l'Annonciation de Spermento à Camerino
La Vierge et l'Enfant en trône
Peinture à l'oeuf sur panneau de peuplier cintré
110 x 38 cmEstimation : 4 000 / 6 000 €
-
Ecole ALLEMANDE du XVIIIème siècle, entourage de Johann Conrad SEEKATZ
Le joueur de guitare
Panneau de noyer, une planche, non parqueté
25.5 x 21 cmEstimation : 600 / 800 €
-
Ecole Anversoise vers 1600
Vierge à l'enfant entre deux saints
Panneau de chêne, trois planches, renforcé (mains et château d'Anvers au revers)
49 x 104 cmEstimation : 200 / 300 €
-
Jean-Baptiste de CHAMPAIGNE (1631 - 1681)
Alexandre le Grand offrant des animaux à son professeur Aristote
Toile
35 x 60 cm
cadre à l'étudeEstimation : 30 000 / 40 000 €
-
Ecole ANVERSOISE vers 1570, entourage de Frans FLORIS
La mise au tombeau du Christ
Panneau parqueté
64,5 x 49,2 cmEstimation : 6 000 / 8 000 €
-
Lucas CRANACH le jeune (Wittenberg 1515 - Weimar 1586)
Portrait de jeune femme
Panneau de hêtre parqueté
84 x 56 cmEstimation : 80 000 / 100 000 €
-
Attribué à Nicolas de NEUFCHÂTEL dit Lucibel (1527 - 1590)
Portrait d'un notable
Panneau de chêne parqueté
93 x 72,5 cmEstimation : 30 000 / 50 000 €
-
Cornelis SAFTLEVEN (Gorinchem vers 1607 - Rotterdam 1681)
Scène de marché aux bestiaux
Trois planches de chêne non parquetés
71 x 106 cmEstimation : 40 000 / 60 000 €
-
Louis Léopold BOILLY (La Bassée 1761 - Paris 1845)
Le Message ou Le Commissionnaire
Toile
56 x 46 cmEstimation : 60 000 / 80 000 €
-
Maria van OOSTERWYCK (Nootdorp,1630 - Amsterdam,1693)
Bouquet de fleurs dans un vase en grès du Rhin posé sur un entablement à côté d' une nature morte de coquillages
Toile
101,5 x 78 cm
chez le clientEstimation : 100 000 / 150 000 €
-
Attribué à Jan BRUEGHEL LE JEUNE (1601-1678)
Les quatre éléments : le Feu, la Terre, l'Air et l'Eau
Suite de quatre cuivres
45 x 67 cmEstimation : 250 000 / 300 000 €
-
Antonio BECCADELLI (Bologne 1718 - 1803)
Couple de paysans avec un âne
Cuivre
28.5 x 24 cmEstimation : 6 000 / 8 000 €
-
Ecole GENOISE du XVIIème siècle, suiveur de Gioacchino ASSERETO
Saint François et l'ange
Toile
146 x 109 cmEstimation : 8 000 / 12 000 €
-
Ecole ROMAINE du XVIIIe siècle, suiveur de Pierre SUBLEYRAS
Portrait du pape Benoît XIV (1675-1758)
Toile
74 x 61 cmEstimation : 2 000 / 3 000 €
-
Ecole ITALIENNE du XVIIème siècle, atelier de Domenico FETTI
La parabole de la poutre et la paille
Panneau de mélèze, une planche, non parqueté
62 x 44 cmEstimation : 3 000 / 4 000 €
-
Nicola GRASSI (Zuglio 1682 - Venise 1748)
La Déploration des anges
Toile
115 x 95 cmEstimation : 40 000 / 60 000 €
-
Johann Michael HAMBACH (1650 - 1686)
Le repas de carême
Toile
55 x 45 cmEstimation : 30 000 / 40 000 €
-
Ubaldo GANDOLFI (San Matteo della Decima 1728 - Ravenne 1781)
La Visitation
Toile
131 x 98 cmEstimation : 30 000 / 40 000 €
-
Mathias STOM (Amersfoot 1600 - en Sicile ? après 1650)
Mucius Scaevola devant Porsenna
Toile
102 x 118.5 cmEstimation : 40 000 / 60 000 €